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Jam-Or-Jaywalk
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18 janvier 2009

The Next Door Neighbour

On est vendredi soir, Darlin' est chez moi, je suis dans la cage d'escalier au dernier étage, là où personne ne viendra me déranger. Il faut que j'appelle ma chérie pour piaillier un peu. Hey, je ne suis qu'une gonzesse après tout. J'ai pris mon paquet de clopes, mon briquet et le portable avec moi.

En cherchant son numéro, j'm'allume une cigarette (if ure five five five then im sixsixsix). Je ne crois pas si bien fredonner ça dans ce qui me sert de tête...

Avec ma chérie, on parle, parle, parle jusqu'au moment où...

Un mec arrive, monte les marches où je suis assise, remonte une rangée de d'escaliers et au moment d'ouvrir la porte qui le conduit au neuvième étage, me dit " vous pourriez fumer ailleurs, non ?"

Je m'arrête dans mon babillage avec So' et lui répond "désolée, je vais nettoyer les cendres" et retire une latte. C'était plutôt poli de ma part, non ?

Je reprends ma conversation téléphonique. J'ai presqu'oublié jusqu'à son existence lorsqu'au bout de quelques minutes, toujours planté une rangée d'escalier au dessus de moi il me dit " non mais vous pourriez fumer ailleurs, non ?" Relou... Je lui redis, d'un ton agacé cette fois, que je vais balayer les cendres quand j'aurais fini de téléphoner. Et c'est le début des hostilités...

Lui (d'un ton agressif) -Non mais vous vous croyez où ? Vous n'avez pas le droit de fumer dans les escaliers, ça gêne tout le monde.

Moi- Vous travaillez ici ? (même s'il n'en a pas la dégaine, peut-être est-ce un nouveau gardien)

Lui- Oui, j'habite ici.

Moi- Bon, dans ce cas là, tu vas retourner dans ton petit chez toi de merde & me foutre la paix. Je fume ici si j'en ai envie, va te plaindre au gardien si ma fumée te dérange. (Hey, j'me suis trop crue à mon taff avec un client)

Lui- Quoi mon chez moi de merde ? Pourquoi vous m'insultez ? C'est quoi ces manières ?

Moi- Et toi, pourquoi tu m'aggresses alors que je ne t'ai rien demandé ? Et puis si tu te sens insulter, va te plaindre, ça non plus c'est pas mon problème.

Photo_003__monochrome_gamma_samm

Il descend les marches qui nous séparent tel un soldat blessé avançant vers son ennemi. Ca y est il est si près que je pourrais le photographier en contreplongée. Pour la première, je l'observe de près. Merde. Et merde...

Il est pas net, soit il s'est enfilé de la vodka (la vodka étant le seul alcool que l'odorat ne peut détecter), soit il est camé. il est pas mal pourtant ( mais à quoi je pense, moi...), brun, grand, plutôt svelte, son seul défaut serait les ch'veux. Il les porte trop courts à mon goût. Dans sa main gauche il presse quelquechose, je crois distinguer un flacon de medicament Bref,

Lui- Dis-donc vous parlez comme ça au gens, vous ?

Moi (sarcastique) -Pas la peine de s'énerver, je vous ai dis dès le départ que je nettoierai mes cendres, j'vois pas ce que je peux faire de plus pour vous être agréable... ( bizarrement je viens de me rappeler que le vouvoiement existait toujours )

Lui (énervé) - Vous pouvez commencer par éteindre votre cigarette et nettoyer vos cendres.

Moi (essayant de me montrer calme) -Calmez-vous, en plus je crois que vous êtes malade, vous devriez prendre vos médicaments ( en lui montrant le flacon qu'il sert dans sa main) et aller vous reposer tranquillement chez vous, je m'occupe des cendres...

Lui (au comble de l'énervement) -Je vais parfaitement bien & c'est du bicarbonate. Du bi-car-bo-nate, pour les dents...

cannabis

Ca suffit, trop c'est trop. Il m'a gonflée là & puis j'avoue qu'il me fait peur. Je me lève tranquillement et descends les escaliers. Arrivée à la porte du 8ème étage, après m'être retournée et constatée qu'une petite de distance nous séparait à nouveau, je reprends la confiance et lui balance "connard, va". Il est choqué, me dis "quoi ? Vous avez dis quoi ?" Sur ce, pleine d'assurance (trop même) je lui réponds littéralement " T'as pas compris, CONNARD"

Il commence à descendre les escaliers à toute vitesse. Merde, merde, merde. Je prends mes tongues roses à mon cou. J'espère que je vais pas bousiller mes tongues, c'est un souvenir de Biarritz... Tout en pensant à ce genre de détail débile, j'ouvre la porte du 8ème, ouf sauvée. Non, en fait non... Il me course, pas le temps de ma'arrêter, je cours encore, jusqu'à ma porte puis frappe violament. Mon "aggresseur" s'est arrêté à deux portes derrière moi. Je hurle le prénom de Darlin' tout en continuant à donner des grands coups de poings.

La porte s'ouvre, je suis soulagée. Le gars me hurle qu'il me fait mon affaire s'il me recroise. Je l'insulte à nouveau une dernière fois avant de rentrer dans mon home sweet home.

Bref, tout s'est bien terminé et Darlin' m'a expliquée qu'en fait, le mec aurait voulu que je m'arrête de téphoner et que je nettoie les cendres dans les escaliers devant lui. Et aussi qu'il s'est permis de me faire la réflexion sur ma clope car j'étais une nana.

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Commentaires
D
A la virgule prés ce que j'ai entendu au bout du fil. La même ambiance et tout. Chapeau !<br /> Par contre fais gaffe à tes tongs car ta 2ème image c'est tabouuuu (//clairette)
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